Poudlard Grande Ecole de Magie III
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Poudlard Grande Ecole de Magie III

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 La visite d’un vieux Loup, pas des plus en forme…

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MessageSujet: La visite d’un vieux Loup, pas des plus en forme…   La visite d’un vieux Loup, pas des plus en forme… Icon_minitimeMer 21 Mai - 13:20

Le Soleil avait déjà depuis bien longtemps cédé sa place à la lune, un simple croissant à vrai dire, mais elle n’en restait pas moins attirante et si mystérieuse. Sa couleur perçante la faisait dominer l’étendue noire qui semblait sans fin. Le ciel et ses étoiles s’étendaient à perte de vue, mais toutes paraissaient puiser leurs ressources dans les rayons frappant de la grande Orbes Maîtresse de la Nuit. Chez les Sorciers, la conquête de l’espace était bien moins lancinante que chez leur voisin les Moldus, ou du mois, ce désir obsédant de repousser les limites de l’univers n’était pas aussi prononcé. Les gens sans dons étaient comme ça, ils sont assoiffés d’un pouvoir de connaissance dont ils ne mesurent même pas l’ampleur. Enfin, c’est se genre d’idéologie que les perdrait tôt ou tard.
Mais ce soir nous n’allons pas débattre sur la Société Moldus, qu’importe les thèses un sorciers les réfuterait toute sans le moindre effort, il n’est donc pas intéressant d’en parler plus…

Lui, il était là. A moitié dévoré par la pénombre, il était allongé sur quelque chose qu’il était incapable de décrire. De l’herbe fraîche peut être, ou encore de la terre qui garde quelques traces de la pluie tombée pendant la journée. Il n’en savait rien, ses sens étaient endoloris. Il était comme attiré à la Lune. Cette dernière semblait l’appeler, mais lui ne voulait pas encore y aller, non pas à nouveaux. Mais son crie semblait de plus en plus intense, il n’en pouvait plus, et pourtant la grande Astre n’était pas encore à son apogée. La silhouette gargantuesque, toujours étendus sur cette surface encore inexplorée, semblait vouloir dire quelque chose, oui, ses bras velus remuaient comme pour l’assurer qu’il n’était pas encore éteint. Puis vint s’ajouter quelques murmures rauques, l’ombre mastiquée par le noir reprenait conscience petit à petit. Quand elle fut capable d’ouvrir ses grands yeux menaçants, le doute s’instaura dans sa tête. Mais que faisait il ici bon sang ?
Fenrir Greyback n’en avait absolument aucune idée. Il se rappelait seulement d’un groupe d’Aurors, oh ils étaient coriaces ceux là ! Rien à voir avec les jeunes recrus que le Mangemort se plaisait de croquer. Les trois Sorciers sur lesquels il était tombé était bien plus expérimentés, et conscient de la menace il avait était contraint de fuir. Mais comme ses semblables, il était un être fier et avait du mal à assumer la défaite. Défaite ? Non, le mot est peux est peut être exagéré. En effet, après quelques altercations s’en sont suivit les échanges habituels de sorts tous aussi puissants les uns que les autres. Rapidement, la bête fut dans l’impossibilité de gérer trois adversaires en même temps, et blessée, elle dut prendre retraite.
C’est sûrement comme cela qu’il a dut se retrouver ici, au milieu de nul part. Argh, tout est encore flou dans sa tête comme autours de lui. Troublé, le loup garous se releva difficilement en appuyant son bras gauche au sol. Désormais à genoux, il put toussoter à s’en vider les entrailles. Un désir violent de hurler le prit, il voulait crier jusqu’à voir ses poumons exploser, il voulait glapir comme le font ceux de sa race. Cependant, il en était incapable, alors se contenta de se relever péniblement en déposant sa main gauche contre sa poitrine. Les vêtements de Greyback étaient déchirées, laissant apercevoir sa pilosité assez impressionnante mêlait à quelques vilaines plaies. Pourtant, il n’avait pas froid, ses longs poils épais le protégé un peu de la température ambiante.

« Bordel… » Grogna-t-il en fermant les yeux, une fois sur ses deux pattes.

Le Mangemort se retourna brièvement, et il aperçut le toit d’un Manoir croqué par les Rayons lumineux de la Lune. Ce même astre qui semblait ne plus l’appeler maintenant, après tout c’était sûrement son subconscient qui avait imaginé cette si grande attraction. Et puis, il avait prit l’habitude. Greyback était considéré pour certains comme le plus redoutable des Loups Garous foulant les terres de Grande Bretagne, ce statut il ne l’avait pas obtenue par bouche à oreille. Le Tyran Sanguinaire était un véritable Monstre, et sa capacité à gérer sa transformation y était pour quelques choses. En effet, il n’était pas obligé d’attendre la pleine lune pour se sentir envahit par cette ivresse de férocité et cette si grande soif de barbarie.

Maintenant qu’il se tenait sur ses deux membres…Oh, il ne resta pas mobile très longtemps car ses jambes tremblantes n’ont pas tardaient à céder sous sa grande masse. Fort heureusement, il s’est, au dernier moment, retenue contre un arbre. Soulagé de ne s’être pas ramassé comme un chien, il appuya sa tête contre l’écorce fraîche et se mit à rire aux éclats. Il pouffait de rire sous la douleur, il était satisfait d’être là le cœur battant. La douleur était devenue presque supportable, et le peu de sang gras qui dégoulinait sur sa peau le chatouillait. A présent, il devait répondre à la question qui le préoccuper: Où était il ? Et pourquoi en ces lieux ?
Lorsque il fut apte à pourvoir marcher, le loup déambula dans la pelouse finement tondue. Il connaissait cet endroit, il avait déjà foulé ce grand domaine qui se dressait devant lui. Manoir ? Oh oui, Fenrir, bien qu’il ne soit pas doté d’une grande faculté de déduction, compris aussitôt ! Il avait transplané au dernier moment chez les seules relations qui lui restait… Les Malefoy ! Content d’une telle découverte, il s’approcha des grands escaliers en boitant, et y gravit durement les marches de bois une à une. Au fur et a mesure, la grande porte se dessinait plus clairement. Laissant apparaître quelques finitions dorées… Ah ce Lucius ! Il aimait être au dessus de tous, et ce qu’aimait bien Fenrir chez ce grand homme. D’ailleurs, il est étrange qu’un vieux rôdeur comme lui entretienne une relation avec les Malefoy, mais pour être franc l’homme à la silhouette de géant ne s’était jamais interrogé dessus. Tout comme l’Astronomie ne l’avait jamais fasciné !
Bref, désormais sur le devant de la porte, il souffla légèrement et toqua trois fois contre la parois boisé.
Lucius, était emprisonné à Azkaban, et Drago devait être à Poudlard… Il ne devait donc rester que cette tendre Narcissa. Allait elle l’aider ? Ou le laisser pourrir devant son manoir ?

A bout de souffle, mais aussi de force… Il s’écroula, sa jambe gauche à genoux, l’autre au sol… L’une de ses mains était toujours posé contre sa poitrine à nue, et l’autre tentait en vain de s’accrocher à la poignet de la porte…
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MessageSujet: Re: La visite d’un vieux Loup, pas des plus en forme…   La visite d’un vieux Loup, pas des plus en forme… Icon_minitimeJeu 22 Mai - 20:04

Une soirée à tourner en rond dans un château où règne le silence. Une ambiance de mort…à réveiller les vivants. Une nuit fort courte donc, pour Narcissa qui avait daigné aller se reposer dans ses appartements après s’être essayé à toute sorte de frivolités moldues. Moments de détente ou comment s’ennuyer lorsque la magie n’a pas lieu d’être utilisée. Etonnant de constater comment une vie peut se voir littéralement chamboulée en si peu de temps. Les soirées s’éternisent et elles deviennent une crainte quotidienne pour qui ne supporte pas la solitude.
Fuir, ou bien affronter cette dure réalité ? Difficile de faire un choix lorsque l’on s’appelle Malefoy. Tout est question de dignité. S’ouvrir au monde et découvrir de nouvelles cultures fait partie intégrante de ce à quoi l’on a droit lorsque l’on naît dans ce milieu.
Bien que cela n’est rien de très distrayant, l’étiquette invite pourtant l’aristocratie à se pencher vers ce bas monde pour mieux apprécier de s'en relever ensuite. Tout est question de principe.

Madame Malefoy, pensive, gravit avec une élégance peu commune mais propre à sa personne les quelques marches qui la séparaient du Rez-de-chaussée. Une main délicate posée tout naturellement sur la rambarde, l’autre portant un chandelier à bout de bras. Elle était inquiète et pressentait quelque chose de grave. Ses yeux étincelaient comme à chaque fois quand l’inquiétude la prenait. Il était si tard…

La nuit transforme les gens… Mais les choses aussi… Il ne faut pas se méprendre de ces choses-là. Aussi vaut-il mieux être initié avant de s’aventurer plus avant dans le château lorsque le soleil vient à se coucher. Narcissa savait tout cela. Mais, si son intuition se révélait être exacte, si… Non, il n’y avait pas à tergiverser plus longtemps.
Un bruit sourd contre les grandes portes de l’entrée se fit entendre. Le cœur de la Dame fit un bon en avant. Un autre coup puis un autre.

Le doute n’était plus permis. Narcissa déposa précautionneusement le chandelier en hauteur puis courut jusque dans le hall d’entrée. Ses pas feutrés firent gémir le parquet usé sous ses pas. Mais elle n’y fait guère attention et reporta plutôt son attention sur ce qu’elle faisait. Elle s’empressa de sortir sa baguette pour déverrouiller et annuler les sortilèges de défenses qui faisaient office de « gardiens » la nuit.
En tout, il lui fallut presque deux minutes. Le temps était certainement compté. Peut-être était-ce deux minutes de trop…
Un instant plus tard, la dame tira l'une des deux lourdes portes à elle.

Il fallut plusieurs secondes à Narcissa pour réaliser ensuite ce qu'il se passa. L'homme, à moitié effondré tomba en avant lorsque la porte s'ouvrit. Apparement, il était à bout de forces. Narcissa qui se tenait là le retint comme elle put. L'inconnu était massif et d'une grande taille. Les mains délicates de la dame vinrent entourer sa poitrine.
Une forte odeur se dégageait de l'individu. Une odeur de fauve mêlée à celle de sa sueur d'homme. Un relent d'une odeur de terre.
Pris de nausée, Narcissa s'affaissa sous l'imposant personnage. Ses doigts étaient ensanglantés à cause des entailles qui lui barraient le torse.
Narcissa n'avait pas peur de cela. Elle savait soigner comme les moldus savent si bien le faire pour ce genre de choses.Elle reconnaissait maintenant sous les traits du visage torturé qui lui faisait face un des leur vieux ami à elle et à son mari.


-Fenrir.

Entre inconscience et somnolence, celui-ci grogna comme pour répondre. Sa respiration sifflait. Elle était rauque et attestait de sa souffrance. La dame à genoux entreprit de tâter les blessures pour en connaître l'étendu. Malheureusement, il faisait si noir qu'il était difficilement d'estimer la gravité des blessures qui lui avaient été infligées. Il était évident que la magie n'avait pas opérée sur son corps. Le traitement en serait d'autant plus douloureux.

Les yeux vifs de l'homme s'ouvrirent et fixèrent les siens pendant un bref instant avant de se refermer. Il était fort, il s'en sortirait.


-Courage mon ami, courage.
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