Alana traînait dans les couloir d'un pas lent. Voilà plusieurs heures qu'elle tournait en rond et donc plusieurs heures qu'elle n'arrivait pas à retrouver les sous-sols.
Les sous-sols sont au sous-sols, mais où pouvaient bien être les sous-sols ? Elle regardait tout ceux qui se mettait dans son chemin d'un oeil que l'on pouvait juger critique. Mais en réalité, elle ne les voyait pas plus que ses chevilles qui enflaient. Elle réflechissait à ce qu'elle pouvait bien faire maintenant qu'elle était perdu. Elle ne savait tellement pas se repérer que l'on aurait put la prendre pour une 1ère année si elle n'avait pas le physique d'une 5 ème année et l(intelligence qui va avec. Mais celle-ci était très,très bien cachée.
En bref, Alana était perdu et ne voulait pas demander son chemin à quelqu'un. Pour elle, c'était avouer son inferiorité et ça, hors de question. Elle avait souvent des choses comme ça en tête. Des choses qui pouvaient paraître tout à fait fausse pour d'autre.
Et, sans vraiment le savoir, elle se retrouva dehors. Les rayons du soleil se réflétaient dans le lac, les branches des arbres tanguaient gracieusement par la " faute " d'une légère brise, les oiseaux gazouillaient. . . Bref, le paysage parfait.
Ecoeurant.
C'était le premier mot qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle voyait tout ça.
C'était d'une beauté écoeurante. Quoi de plus difficile à comprendre ? Trop de beauté nuit à la beauté. C'était ce qu'elle se disait.
[ Remarquez, si cela aurait était dit de manière philosophique et par une personne qui n'avait pas de symptome de narcissisme, ç'aurait put paraître très philosophique. ]
Mais cette devise ne concernait pas Alana. Alana était parfait.
*- Tu délires ma pauvre. Dit la elle raisonable =p
-Ta gueule, retorqua l'autre
-Désolée mais tu viens de te dire ta gueule a toi toute seul.
-Et tu t'énerves toute seule. *
Elle leva les yeux au ciel en signe d'agacement. Pour une personne normale, cela aurait put paraître étrange. Une fille qui lève les yeux au ciel toute seule, alors qu'elle n'avait pipé mot.
Etrange. Tres étrange.
*-Regarde devant toi.
-Regarde d'abord toi devant toi. Hahaha ! ma blague était trop drôe.
- Arrête de te parler toute seule. Tu fais pitié.ù
Et en effet. Elle aurait dû regarder devant elle. Devant elle se trouvait un gros tronc noueux et hideux. Lui au moins n'aurait pas a voir peur du " trop de beauté nuit à la beauté ". Lorsqu'elle le remarqua, il était trop tard. Elle eut juste le temps de bifurquer a gauche pour ne pas se le prendre en pleine face, mais elle s'emmêla les pieds, et une chûte magnifique l'attendait au sol. Parfait.
Elle battait des bras comme si elle se trouvait sur un fil. Tout se passa très vite. Son bras droit reussit à s'accrocher au tronc, droite se trouvait sur le collé à l'écorce rugueuse de se fichut tronc et tout le reste pendait lamentablement. Ca ressemblait fortement à la fin d'un tango.
Pathétique.